Prosper Mérimée









Prosper Mérimée
(1803-1870)
Prosper Mérimée, né le 28 septembre 1803 à Paris et mort le 23 septembre 1870 à Cannes, est un écrivain, historien et archéologue français.
Issu d'un milieu bourgeois et artiste, Prosper Mérimée fait des études de droit avant de s'intéresser à la littérature et de publier dès 1825 des textes, en particulier des nouvelles, qui le font connaître et lui vaudront d'être élu à l'Académie française en 1844.
En 1831, il entre dans les bureaux ministériels et devient en 1834 inspecteur général des Monuments historiques. Il effectue alors de nombreux voyages d'inspection à travers la France et confie à l'architecte Eugène Viollet-le-Duc la restauration d'édifices en péril comme la basilique de Vézelay en 1840, la Cathédrale Notre-Dame de Paris en 1843 ou la Cité de Carcassonne, à partir de 1853. Proche de l'impératrice Eugénie, il est fait sénateur en 1853 et anime les salons de la cour, par exemple avec sa fameuse dictée en 1857. Il publie alors moins de textes littéraires, pour se consacrer à des travaux d'historien et d'archéologue et initiant, à partir de 1842, un classement des monuments historiques auquel la Base Mérimée créée en 1978 rend hommage.
L’œuvre littéraire de Prosper Mérimée relève d'« une esthétique du peu» et son écriture se caractérise par la rapidité et l'absence de développements qui créent une narration efficace et un réalisme fonctionnel adaptés au genre de la nouvelle, mais ce style a parfois disqualifié les œuvres de Mérimée auxquelles on a reproché leur manque de relief, ainsi Victor Hugo qui écrit : « Le paysage était plat comme Mérimée ». Si le Théâtre de Clara Gazul n'a pas marqué l'époque, il n'en va pas de même pour ses nouvelles qui jouent sur l'exotisme (la Corse dans Mateo Falcone et Colomba ou l'Andalousie dans Carmen, que popularisera l'opéra de Georges Bizet en 1875), sur le fantastique (Vision de Charles XI, La Vénus d'Ille, Lokis) ou sur la reconstitution historique (L'Enlèvement de la redoute, Tamango). L'Histoire est d'ailleurs au centre de son seul roman : Chronique du règne de Charles IX (1829).
Biographie
Naissance et famille
Prosper Mérimée est né le 28 septembre 1803 à Paris dans une famille bourgeoise. Son acte de naissance dans l'état civil de Paris indique qu'il est né le 5 vendémiaire an XII, vers 22 heures au 7 carré Sainte-Geneviève, division du Panthéon, dans le 12e arrondissement ancien. Sa maison natale sera démolie quelques années plus tard lors du percement de la rue Clovis et des travaux autour du Panthéon.
Son père, Jean François Léonor Mérimée (1757-1836), est originaire de Normandie : né le 16 septembre 1757 à Broglie et baptisé le 18 septembre 1757 dans l'église de cette ville nommée alors Chambrois, il devient ensuite professeur de dessin à l'École polytechnique, et sera plus tard secrétaire perpétuel de l'École des Beaux-Arts. Sa mère, Anne Moreau (1775-1852), elle aussi en partie d'origine normande, est portraitiste, et enseigne aussi le dessin. Du côté de sa mère, Prosper Mérimée est l'arrière-petit-fils de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont (1711-1780).
Les parents de Prosper, qui se sont mariés à (Paris 12e) le 22 juin 1802, ont un solide bagage intellectuel et artistique datant du XVIIIe siècle, mais ne s'engagent guère dans les courants culturels naissants. De l'éducation parentale, Mérimée retiendra l'horreur de l'emphase.
Études
Mérimée fait des études de droit, apprend le piano et étudie la philosophie et aussi de nombreuses langues : l'arabe, le russe, le grec et l'anglais. Il est l’un des premiers traducteurs de la langue russe en français. Il a obtenu son certificat musical de fin d'études à Rome où il remportee le premier prix international européen de piano puis le troisième prix de chant/chorale/direction de chœur à Paris.
Ses études au lycée Napoléon le mettent en contact avec les fils de l'élite parisienne ; entre eux, Adrien de Jussieu, Charles Lenormant et Jean-Jacques Ampère avec qui il traduit Ossian. En 1819, il s'inscrit à la faculté de droit, marchant ainsi dans les pas de son grand-père François Mérimée, éminent avocat du Parlement de Rouen et intendant du maréchal de Broglie. Il obtient sa licence en 1823. La même année, il est exempté du service militaire, pour faiblesse de constitution. Néanmoins, il sera incorporé en 1830 à la Garde nationale.
Monuments historiques
Après avoir fait ses études de politique, il se livre à la littérature. Il entre pourtant dans l’administration puis devient, après 1830, secrétaire du cabinet du comte d’Argout, passa rapidement par les bureaux des ministères du Commerce et de la Marine et succéda enfin à Ludovic Vitet en 1834 aux fonctions d'inspecteur général des Monuments historiques, où son père occupait la fonction de secrétaire, et qui lui permettait de poursuivre en toute liberté les travaux littéraires auxquels il devait sa précoce réputation.
C’est à ce moment qu’il demanda à l'un de ses amis d'enfance, l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, d’effectuer une de ses premières restaurations d’édifice en France. Ce poste lui donna en outre l’occasion de faire dans le Midi, l’Ouest, le Centre de la France et en Corse des voyages d'inspection, dont il publia les relations (1836-1841). Son action permet le classement, le 26 février 1850, de la crypte Saint-Laurent de Grenoble comme monument historique. À cette époque, il correspond avec nombre d'« antiquaires » ou érudits locaux, comme M. de Chergé, président de la Société des antiquaires de l'Ouest à Poitiers, ville dont il sauva nombre de vestiges, en particulier le baptistère Saint-Jean menacé en 1850 de démolition. La même année, il découvre, dans la cathédrale du Puy-en Velay, la peinture murale des "arts libéraux" sous un épais badigeon, œuvre majeure de l'art français de la fin du Moyen Âge, dans ce qui est un acte fondateur de l’archéologie du bâti. Dans le département voisin des Deux-Sèvres, il confie à l'architecte niortais Pierre-Théophile Segretain (1798-1864) la restauration de plusieurs églises ; lors de ses tournées d'inspecteur des monuments historiques dans la région, il s'arrêtait parfois dans la maison de celui-ci, au-dessus de la place de La Brèche (détruite), où, bon dessinateur, il se délassait à « crayonner » les chats de la famille. Il donne d'ailleurs des dessins afin d'illustrer Les Chats (1869) ouvrage de son ami l'historien d'art et collectionneur Champfleury.
Académicien
En 1844, il est élu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et, la même année, à l’Académie française en remplacement de Charles Nodier.
Ayant pris fait et cause pour son ami le comte Libri, Mérimée est condamné à quinze jours de prison et à mille francs d’amende. Il est écroué le 4 juillet 1852 à la Conciergerie.
Impératrice Eugénie
Mérimée, ami de la comtesse de Montijo, rencontrée en Espagne en 1830, lui envoie le 25 mai 1850 un croquis « d'après un portrait de femme par Vélasquez de 55 sur 40 cm, acheté pour huit francs, qui paraît avoir été coupé d'une toile plus grande, et reconnu pour un original par tous les connaisseurs à qui je l'ai montré». Quand Eugénie devint l’impératrice Eugénie des Français en 1853, l’Empire le fit sénateur l’année même, avant de l’élever successivement aux dignités de commandeur et de grand officier de la Légion d'honneur. Pour distraire la cour de l'Impératrice et de Napoléon III, il écrit et dicte en 1857 sa célèbre dictée.
Auteur
Les honneurs lui vinrent au milieu de l’existence littéraire d’un homme ayant fait, pendant quarante ans de l’archéologie, de l’histoire et surtout des romans. Mérimée aime le mysticisme, l’histoire et l’inhabituel. Il a été influencé par la fiction historique popularisée par Walter Scott et par la cruauté et les drames psychologiques d’Alexandre Pouchkine. Les histoires qu’il raconte sont souvent pleines de mystères et ont lieu à l’étranger, l’Espagne et la Russie étant des sources d’inspiration fréquentes. Une de ses nouvelles a inspiré l’opéra Carmen.
Cultivant à la fois le monde et l’étude, Prosper Mérimée, qui travaillait, à ses heures et suivant ses goûts, de courts écrits, bien accueillis dans les revues avant de paraître en volumes, avait conquis la célébrité, dès ses débuts, avec deux ouvrages apocryphes, attribués à des auteurs imaginaires : le Théâtre de Clara Gazul, comédienne espagnole (1825) de Joseph Lestrange, et la Guzla, recueil de prétendus chants illyriens d’Hyacinthe Maglanovitch (1827).
La première de ces publications, l’une des plus complètes mystifications littéraires, précipita la révolution romantique en France, en stimulant les esprits par l’exemple de productions romantiques étrangères. Toutefois, les pièces de Clara Gazul ne paraissaient pas faites pour la scène et, lorsque plus tard Mérimée fut en position d’y faire accepter l’une d’elles, le Carrosse du Saint-Sacrement, elle n’eut pas de succès (1850).
Mérimée publia aussi sous le voile de l’anonyme : la Jacquerie, scènes féodales, suivie de la Famille Carvajal (1828), et la Chronique du règne de Charles IX (1829) ; puis il signa de son nom les nouvelles, petits romans, épisodes historiques, notices archéologiques ou études littéraires, d'abord dans la Revue de Paris puis dans la Revue des Deux Mondes, et qui formèrent ensuite un certain nombre de volumes, sous leurs titres particuliers ou sous un titre collectif.
On citera : Tamango, la Prise de la Redoute, la Vénus d'Ille, les Âmes du purgatoire, la Vision de Charles XI, la Perle de Tolède, la Partie de trictrac, le Vase étrusque, la Double méprise, Arsène Guillot, Mateo Falcone, Colomba (1830-1840) ; puis à un plus long intervalle : Carmen, (1847, in-8°) ; Épisode de l’histoire de Russie, les Faux Démétrius (1852, in-18) ; les Deux héritages, suivis de l’Inspecteur général et des Débuts d’un aventurier (1853, in-8°).
Tous ces récits, pleins de mouvement, d’intérêt et d’originale invention, plaisaient surtout aux lecteurs délicats par la forme sobre et élégante dont l’auteur s’était fait une manière définitive.
Il faut citer encore, outre les Voyages ou Rapports d’inspection archéologique, réimprimés en volumes : Essai sur la guerre sociale (1841, in-8, avec pl.) ; Histoire de don Pédre Ier, roi de Castille (1843, in-8°) ; un volume de Mélanges historiques et littéraires (1855, in-18), contenant douze études diverses, puis des Notices, Préfaces et Introductions, entre autres ; Notice sur la vie et les ouvrages de Michel Cervantes (1828) et Introduction aux contes et poèmes de Marino Vreto (1855), etc. ; enfin, sans compter un certain nombre d’articles de revue non réimprimés, le recueil posthume de Lettres à une Inconnue (1873, 2 vol. in-8), qui excita une grande curiosité et qui fut suivie de Lettres à une Nouvelle inconnue (1875).
Mort à Cannes
Souffrant d'asthme, Prosper Mérimée meurt le 23 septembre 1870 vers 23 heures lors d'une de ses nombreuses cures à Cannes. Il est inhumé au cimetière du Grand Jas de Cannes.
Le romancier et critique d'art Louis Edmond Duranty, disciple de Champfleury et qui fut portraituré par Degas, serait son fils naturel. Sa mort avait été déclarée dans toute la capitale en 1869 alors qu’il n’était pas encore mort. La rumeur fut finalement démentie par le Figaro.
Tombe de Mérimée au cimetière du Grand Jas de Cannes.






Biographie de Prosper Mérimée
(1803-1870)

1803
Prosper Mérimée naît le 23 septembre à Paris. Son père, Léonor, est professeur de dessin à l'Ecole Polytechnique. C'est un peintre reconnu, grand spécialiste des écoles flamande et italienne. La mère de Prosper, Anne-Louise Moreau, de presque 20 ans moins âgée que son mari, descend de Marie Leprince de Beaumont, la conteuse qui immortalisa La Belle et la Bête. Dès son plus jeune âge Prosper Mérimée est en contact avec le monde de l'art.
1811
Le jeune Prosper Mérimée suit ses études au lycée Napoléon (Henri IV). C'est un élève moyen, qui toutefois, se distingue en droit.
1819
Après son baccalauréat, il commence des études de droit, sur les conseils de son père.
1820
Sous l'influence de sa mère, il s'intéresse à la littérature anglaise, l'une des sources du romantisme français naissant.
1822
Mérimée commence une tragédie ( Cromwell) dont il fait une lecture chez son ami Viollet-Le-Duc.
Il aimerait devenir écrivain, mais souffre de 2 handicaps : il n'a ni nom, ni fortune. De plus, ses positions libérales et religieuses ne lui facilitent pas la tâche. Il a du mal à intégrer les milieux de la Cour et du faubourg Saint-Germain. Il parvient à force de patience à faire son entrée dans la vie mondaine et fréquente les salons parisiens.
Il fréquente bientôt Musset et Hugo. Il rencontre Stendhal (Henri Beyle), de 20 ans son aîné, qui devient l'un de ses amis.
1823
Mérimée obtient sa licence de droit. Il est exempté de service militaire pour "faiblesse de constitution"
1825
Mérimée, passionné par le théâtre espagnol publie une série d'articles anonymes dans le Globe. Puis il conçoit l'idée d'une mystification : il "crée" une comédienne espagnole, Clara Gazul, dont un imaginaire M. Joseph Lestrange vient de traduire les œuvres. Il lit ou fait lire chez Delécluze, six pièces qui seront publiées sous le titre, Théâtre de Clara Gazul. Il y dévoile un esprit brillant, à la fois fantaisiste et humoristique. Plusieurs revues tombent dans le piège, cependant Le Globe révèle la mystification.
1826
Mérimée qui mène une vie de dandy, effectue trois voyages en Angleterre. Le reste du temps, il fréquente les cercles littéraires parisiens.
1827
Mérimée rencontre Emilie Lacoste qui deviendra sa maîtresse.
Il persévère dans la supercherie. Il publie La Guzla (anagramme de Gazul), présenté comme un recueil de chants populaires, qui auraient été écrits par un certain Hyacinthe Maglanovitch (comme pour le Théâtre de Clara Gazul, c'est Mérimée qui en est l'auteur).
1828
Mérimée est blessé en duel par le mari de sa maîtresse Emilie Lacoste.
Il commence la publication de nouvelles qui vont établir sa réputation.
1829
Mérimée fréquente le Cénacle.
Ce sont les années de création intense. Il publie Chronique du règne de Charles IX, un brillant tableau des guerres de religion du XVI ème siècle.
Il publie également des nouvelles : Mateo Falcone, Vision de Charles IX, Tamango, Federigo, L'Enlévement de la Redoute.
1830
Sa pièce, Le Carrosse du Saint-Sacrement, est jouée par l'actrice Augustine Brohan, dont Mérimée est amoureux. La pièce cause un véritable scandale en raison de ses positions antireligieuses.
Mérimée publie Le Vase Etrusque et la Partie de Trictrac.
La Monarchie de juillet va permettre à Mérimée de faire valoir ses idées libérales; Elle va lui faciliter les contacts et lui permettre d'obtenir protection, faveurs et emplois.
Lors d'un voyage en Espagne, Mérimée fait la connaissance du futur Comte de Montijo, le père de la future épouse de l'empereur Napoléon III. Eugénie, la future impératrice n'est alors âgée que de 4 ans.
1831
Grâce à diverses protections, Mérimée entre dans la haute administration. Il est nommé chef de cabinet du Comte d'Argout, Ministre du Commerce.
1832
Mérimée est chargé des mesures prophylactiques pendant l'épidémie.
Il publie Lettres à une inconnue.
1833
Mérimée a une liaison éphémère avec George Sand
Il publie La Double Méprise.
1834
Mérimée devient inspecteur général des monuments historiques. Sa passion pour l'archéologie et son goût des voyages peuvent ainsi s'épanouir pleinement.
Il publie les Ames du Purgatoire
1835
Mérimée publie ses notes d'un voyage dans le Midi de la France. Ces notes seront le point de départ de La Vénus d'Ille qu'il publiera 2 ans plus tard
1836
Début de la liaison entre Mérimée et Mme Delessert
Mort de son père
Mérimée publie ses notes d'un voyage dans l'Ouest de la France
1837
Mérimée publie La Vénus d'Ille
1838
Mérimée publie ses notes d'un voyage en Auvergne
1839
Mérimée voyage en Italie avec Stendhal
1840
Mérimée publie ses notes d'un voyage en Corse qui lui inspirent Colomba. Cette nouvelle, l'un de ses chefs d'œuvre parait en juillet dans La revue des Deux Mondes.
1841
Mérimée visite la Grèce et la Turquie
1842
Mort des son ami Stendhal
1844
Mérimée publie Arsène Guillot, une nouvelle dans La revue des Deux Mondes. Il est reçu à l'Académie française
1845
Mérimée publie Carmen. Cette nouvelle ne connait qu'un faible succès, elle doit beaucoup sa gloire à Bizet (1875). Il apprend le russe.
1849
Mérimée traduit Pouchkine. Il est l'un des premiers à s'intéresser à la littérature russe. La revue des Deux Mondes publie La dame de Pique qu'il a adapté de l'auteur russe.
Il publie H.B, en l'honneur de son ami Stendhal (Henri Beyle), mort en 1842.
1852
Mérimée est emprisonné 15 jours à la Conciergerie pour l'affaire Libri. Il avait défendu la cause d'un bibliothécaire indélicat, faussaire, qui était le mari d'une de ses anciennes maîtresses.
1853
Mérimée publie des Monuments de France.
Mérimée est nommé sénateur à vie. Il devient un familier de Napoléon III et de son épouse Eugènie de Montijo. Il devient l'une des cibles des opposants à l'Empereur. Hugo, de retour d'exil, s'exclamera : "Le paysage était plat comme Mérimée."
Il voyage en Espagne.
1854
Rupture avec Mme Delessert
1856
Atteint dès 1856, de graves troubles de la respiration, il commence à se rendre dans le midi, à Cannes, sans cesser pour autant de voyager.
Il traduit le coup de Pistolet de Pouchkine
1858
Mérimée fait faire à Napoléon III et à l'impératrice sa fameuse dictée. Ils font respectivement 54 et 90 fautes.
1862
Mérimée sert de nègre à Napoléon III pour la rédaction d'une Histoire de Jules César.
Mérimée achète une maison à Cannes pour tenter de soigner une grave bronchite chronique.
1863
Il se partage entre l'Angleterre, Cannes, Paris et Biarritz.
Il refuse le Ministère de l'Instruction publique
Il rédige la préface de Pères et Enfants de son ami Tourgueniev.
1865
Il rencontre Bismarck le 18 septembre
1866
Il lit la Chambre bleue et Lokis à Mme Delessert
1868
Mérimée publie Lokis
1869
Son l'asthme le fait terriblement souffrir
1870
Mérimée reste très attaché au régime impérial. Il essaie en vain de s'opposer à sa chute en août 1870. Profondément affecté par la déroute de la France dans la guerre franco-prussienne et par la défaite de Sedan, il meurt à Cannes le 23 septembre. Il est enterré au cimetière anglais de Cannes.
1871
Sa maison de Paris est incendiée pendant les troubles de la Commune.
1873
Publication posthume de Dernières Nouvelles





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